Pour lui, huit ans après avoir choisi ce travail, la motivation est intacte face à l’objectif triple du job :
« Evidemment, l’objectif est pédagogique pour poursuivre les apprentissages malgré l’hospitalisation ; psychologique, pour aider l’enfant à éviter le repli sur soi, lui permettre de s’évader de la sphère médicale et de ses soucis de santé » explique-t-il « et aussi social, pour permettre aux jeunes de retrouver une autonomie, les rassurer, mais aussi les parents, sur la transition après l’hospitalisation par exemple, car c’est très stressant ».
Julie souligne aussi ce rôle soulageant :
« Quand nous sommes auprès de l’enfant, les parents peuvent rentrer un peu chez eux, faire des courses, s’occuper de la fratrie ou tout simplement, se reposer un peu ».
Révélant que c’est dans ce métier qu’il a pris pleinement conscience de ce que signifiait les apprentissages individualisés, Medhi conclut :
« C’est finalement la complexité de nos interventions qui me donne le sourire mais aussi, de rendre l’enseignement social : comprendre les besoins du jeune pour lui apporter le meilleur des aspects pédagogique et scolaire ».
Et de souligner aussi à quel point l’équipe de collègues est soudée, ce qui permet de faire face ensemble aux fortes émotions rencontrées face aux maladies, parfois graves, des enfants.