Tournai. Emploi de Direction administrative et psychologue clinicien (H/F/X)

Tournai. Emploi de Direction administrative et psychologue clinicien (H/F/X)

Tournai. Emploi de Direction administrative et psychologue clinicien (H/F/X)

Vous êtes empathique, dynamique et avez le sens de l’organisation ?

Vous recherchez un job dans la région de Tournai ?

Vous souhaitez coordonner une équipe pluridisciplinaire autour du mieux-être des citoyens ?

La Province de Hainaut recherche un.e Directeur.rice administratif.ve et psychologue clinicien.ne pour le Service provincial de Santé mentale de Tournai.

Un Service de Santé mentale est une structure ambulatoire, qui par une approche pluridisciplinaire, répond aux difficultés psychiques ou psychologiques de la population du territoire qu’il dessert. Des suivis psycho-sociaux y sont également administrés. L’équipe se compose de psychologues, psychiatre, assitant.e.s sociaux.ales et des fonctions complémentaires (psychomotricien.ne, logopède,…).

Intitulé du poste : Psychologue clinicien.ne – Responsable administratif d’un Service de Santé mentale.

Profil de fonction

Participe aux réunions d’équipe ;
– Assure les suivis psychologiques et thérapeutiques des bénéficiaires ;
– Réalise des bilans intellectuels et/ou psycho-affectifs ;
– Est formé.e à la passation de tests de personnalité et d’intelligence ;
– Assure le recueil des données socio-épidémiologiques des patients dont il a la charge ;
– Informe des suivis en réunion d’équipe ;
– Est responsable de la gestion ou de la tenue administrative de ses dossiers et établit les rapports de synthèse nécessaires ;
– Travaille dans le respect de la pluridisciplinarité ;
– Est tenu.e au devoir de réserve et au respect de la confidentialité ;
– S’engage à se former en fonction des besoins spécifiques du centre ;
– Se tient informé.e de la législation en vigueur ;
– Suit, le cas échéant, des supervisions nécessitées par sa fonction ;
– Assure les représentations extérieures, en fonction de ses compétences et des besoins du service et informe des positions et des décisions prises dans ce cadre ;
– Est garant.e de la continuité de la prise en charge et de la bonne communication avec le réseau autour du patient ;
– Possède des formations en psychothérapie ;
– Réalise des suivis psychologiques ;
– Rédige des rapports.

Compétences transversales

– Connaître l’institution provinciale ;
– Utiliser et respecter les ressources mises à disposition (matériel, …) ;
– Maintenir à jour ses compétences ;
– Respecter les règles de déontologie, d’éthique et les limites professionnelles ;
– Collaborer à la gestion de l’information et de la communication au sein de l’institution ;
– Organiser son temps efficacement ;
– S’adapter à son environnement de travail.

Compétences spécifiques/techniques/comportementales :

Pour la fonction de Direction administrative :

– Garantit la conformité du fonctionnement du Service de Santé mentale aux prescriptions légales et réglementaires ;
– Assure la mise en place et le suivi du projet de service, en collaboration avec le Directeur thérapeutique et l’équipe dans le respect des normes régionales et provinciales ;
– Veille, avec l’accord des autorités provinciales, à l’inscription du Service de Santé mentale dans le réseau institutionnel qu’il construit et entretient avec son équipe, en élaborant des procédures de partenariat ;
– Est l’intermédiaire entre l’autorité provinciale et son service et en collaboration avec la Direction générale de l’Action sociale (DGAS) représente le service auprès des autorités régionales.

En tant que Responsable de la gestion journalière du service :

Au niveau administratif :

– Assume la responsabilité administrative ;
– Possède la signature afférente à cette fonction ;
– Met à disposition tous règlements et circulaires émanant de l’Autorité provinciale et de l’AVIQ, les communique à chaque travailleur et est le garant de leur respect.

Au niveau du personnel :

– Assume la responsabilité administrative de la gestion du personnel ;
– encadre le personnel et exerce l’autorité ;
– assure la sécurité et le bien-être au travail ;
– coordonne d’un point de vue administratif et technique les activités des membres du personnel ;
– organise des réunions d’équipe hebdomadaires ;
– détermine avec chaque membre du personnel sa définition de fonction et effectue son évaluation ;
– contrôle les prestations des membres du personnel et l’exécution des conventions conclues avec les prestataires indépendants.

Au niveau comptable :

– assure la responsabilité de la gestion administrative et comptable en collaboration avec le personnel en charge du secrétariat et a la signature afférente à cette fonction.

Avec le Directeur thérapeutique :

– garant.e de l’accomplissement des missions, eu égard aux réglementations en application ;
– garant.e du fonctionnement éthique et pluridisciplinaire de l’équipe ;
– veille à la formation continuée des agents ;
– organise le service, en conformité avec les orientations fixées ;
– organise des réunions institutionnelles ;
– veille à la mise en place et au suivi du projet de service ;
– veille à la continuité et à la qualité des soins ;
– garantit l’existence d’une fonction de liaison.

Expérience

Expérience professionnelle en Santé mentale obligatoire.

Diplôme : Master en psychologie clinique ; Visa clinique.

Particularités du poste :

– Site : Tournai
– Permis B nécessaire pour la fonction
– Déplacements possibles en lien avec les activités (concertations avec d’autres services autour de l’usager, réunions, visite à domicile, …).

Conditions :

– Type de contrat : remplacement
– Catégorie professionnelle et échelle barémique : A4 SP
– Volume horaire : 38H00/semaine

Avantages :

– Congés (26 jours + fêtes patronale et locale)
– Congés liés à l’âge
– Congés exceptionnels (enfant malade…)
– Congés de circonstance
– Visites en milieu hospitalier
– Assurance hospitalisation
– Double pécule de vacances / Prime de fin d’année
– Valorisation des services antérieurs
– Intervention à 100% pour les transports en commun
– Indemnités vélo
– Plan de formation
– Equilibre vie privée/vie professionnelle
– Système de réductions et d’avantages exclusifs pour les agents provinciaux dans de nombreuses enseignes, parcs d’attraction ,…
– Outil informatique
– Evolution barémique annuelle

Contact

Richard Lejeune, Coordinateur des Services provinciaux de Santé mentale de la Province de Hainaut.
Email :richard.lejeune@hainaut.be rh.spsm@hainaut.be

Les candidatures complètes (CV, lettre de motivation et copie du diplôme) sont à envoyer par mail au plus tard pour le vendredi 25 juillet 2025.

Après ce délai, plus aucune candidature ne sera prise en considération. A la clôture de l’offre d’emploi et après analyse des candidatures, une épreuve orale sera planifiée et les candidats retenus seront contactés.

Remarque importante : La Province de Hainaut respecte le moratoire sur son personnel mais honore ses obligations légales d’encadrement. Si aucun profil n’est disponible par mobilité, une procédure de recrutement externe est lancée. 

 

Booster l’estime de soi des ados à Tournai

Booster l’estime de soi des ados à Tournai

Booster l’estime de soi des ados à Tournai

À Tournai, le service provincial de santé mentale organise un groupe thérapeutique pendant les congés scolaires, afin de lutter contre le mal-être ressenti par certains jeunes.  Objectif : booster l’estime de soi! On estime en effet à 1 sur 5 le nombre de jeunes entre 15 et 25 ans présentant un trouble mental en Belgique

Tu as entre 15 et 18 ans et tu as envie d’en savoir plus sur toi-même, de renforcer ton estime de soi et d’avancer dans ton cheminement personnel ? La Province de Hainaut te propose un groupe thérapeutique spécialement conçu pour toi.

C’est quoi ?

Ce groupe thérapeutique est une opportunité unique d’apprendre à mieux te connaître et à développer ton estime de toi. Il est animé par Audrey Brouillard et Zohra Nouara, toutes deux psychologues cliniciennes expérimentées. Au cours de cinq après-midis, tu auras l’occasion d’échanger, de partager et de progresser dans un cadre bienveillant et sécurisant.

Pour qui ?

Ce groupe est destiné aux jeunes âgés de 15 à 18 ans.

Quand et où ?

Le programme se déroule sur cinq après-midis, du lundi au vendredi, pendant les congés scolaires. Les dates exactes sont disponibles sur demande.

Les sessions ont lieu à la Rue de l’Athénée, 21 à 7500 Tournai.

Combien ça coûte ?

La participation au groupe est de 50 €. Ce montant ne doit absolument pas être un frein à ta participation. L’objectif est de te permettre d’accéder à ce soutien. Contacte le service en cas de besoin.

Comment s’inscrire ?

N’hésite pas à prendre contact dès maintenant pour t’inscrire ou obtenir plus d’informations :

Plus d’infos sur nos services

Les SSM de la Province de Hainaut sont des équipes composées de professionnels issus de différents métiers : psychologues, assistants sociaux, psychiatres; logopèdes et psychomotriciens dans certains services,… Les citoyens sont ainsi accompagnés de manière globale et toute l’équipe les encadre leur mieux-être.

Pour en savoir plus sur les services de santé mentale proposés par le Hainaut, consultez le site web dédié : actionsociale.hainaut.be/services-de-sante-mentale/

MONS. Le SAJE à l’honneur : 40 ans d’accompagnement de bébés et petits en situation de handicap

MONS. Le SAJE à l’honneur : 40 ans d’accompagnement de bébés et petits en situation de handicap

MONS. Le SAJE à l’honneur : 40 ans d’accompagnement de bébés et petits en situation de handicap

Le Service d’Accompagnement pour Jeunes Enfants de Mons, c’est une équipe pluridisciplinaire qui est à l’écoute des familles et de leurs enfants en situation de handicap depuis 40 ans déjà. Psychologues, assistante sociale, logopèdes,… Ces professionnels du secteur psycho-médico-social apportent soutien, conseils, outils, guidance et accompagnement dans le quotidien ainsi que chaque grande étape de la vie des enfants de 0 à 8 ans présentant une déficience intellectuelle, physique, sensorielle ou des troubles du comportement, de l’apprentissage ou  encore, une maladie chronique. 

Découvrez le reportage à l’occasion des 40 ans du service, avec la présentation des missions ainsi que le témoignage de mamans dont la famille est accompagnée par le Service d’Accompagnement pour Jeunes Enfants de Mons, un service provincial agréé et subventionné par l’AVIQ.

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Reportage de Télé Mons Borinage : une équipe accompagne les tout petits en situation de handicap et leur famille

Reportage de Télé Mons Borinage : une équipe accompagne les tout petits en situation de handicap et leur famille

Reportage de Télé Mons Borinage : une équipe accompagne les tout petits en situation de handicap et leur famille

Le SAJE – c’est-à-dire le service d’accompagnement pour jeunes enfants – de Mons fête ses 40 ans.

Organisé par la Province de Hainaut et agréé et subventionné par l’AVIQ, le service accompagne les bébés et enfants jusqu’à 8 ans en situation de handicap, leur famille et encadrants. Leur mission est de mettre en place un réseau de professionnels autour de l’enfant, afin d’encourager son développement et son épanouissement dans tous es milieux de vie : maison, école, lieu de sport, de loisirs,….

Une partie de l’équipe a pu détailler sa mission à Télé MB qui l’a suivie au domicile du jeune Kélio, bénéficiaire du service qui l’accompagne dans son développement et se tient également aux côtés de sa famille.

Cliquez ici pour découvrir le reportage et le témoignage de la maman de Kélio.

L’institution provinciale, coordinatrice des acteurs de terrain autour des problématiques liées aux violences intrafamiliales

L’institution provinciale, coordinatrice des acteurs de terrain autour des problématiques liées aux violences intrafamiliales

L’institution provinciale, coordinatrice des acteurs de terrain autour des problématiques liées aux violences intrafamiliales

La Province de Hainaut est déléguée à la coordination de la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales sur son territoire. Plusieurs fois par an, la Province réunit les opérateurs des secteurs associatif, judiciaire et public en plateformes de travail, dans les régions de Charleroi, Mons et Tournai. Objectif pour ces groupes de professionnels : mener ensemble des réflexions collectives sur les pratiques les plus adéquates à appliquer ensuite, par organisme concerné, sur le terrain.

Au bout de la « chaîne » d’accompagnement des citoyens, cela permet de proposer les meilleures réponses aux besoins des victimes d’une part mais aussi d’assurer un maximum de prévention, dans les Communes et les différentes zones de police.

En ce mois de juin 2025, le service provincial VEGHa (Violence Egalité de Genres en Hainaut) – qui mène cette mission à bien pour le Hainaut – proposait ce travail collectif sur un sujet sensible. 90 professionnels actifs dans les 3 grandes régions hainuyères ont ainsi pu être informés de manière complète et précise sur la délicate thématique de « l’inceste ».

Pour les acteurs de terrain, le constat est clair : la prise en charge des victimes est très compliquée, en ce que cela touche des enfants.

Deux intervenants animaient cette rencontre professionnelle : Mathilde Dufranc, Chargée de projet à l’Université des Femmes et Jean-Pierre Van Boxel, 1er Inspecteur spécialisé « jeunesse et mœurs ».

Intégrée dans le Code pénal suite à la Loi du 21 mars 2022 – modifiant ce Code en ce qui concerne le droit pénal sexuel – la notion d’inceste se devait tout d’abord d’être précisément définie, ainsi que ce à quoi sa reconnaissance donne lieu en termes juridiques.

Quelques chiffres, tout d’abord, font froid dans les dos.

  • Dans plus de 80% des cas, les violences sexuelles commencent avant 18 ans.
  • Au niveau des victimes suivies, 62% sont des mineurs, et près de 45% ont été agressées par un membre de la famille.
  • Si les filles sont les plus nombreuses à avoir subi ces sévices, entre 5 et 11% des victimes sont des garçons.

L’inceste, qui est imprescriptible depuis mars 2022, a par ailleurs des conséquences terribles : le refus d’actes médicaux considérés comme une réminiscence de l’agression, mais aussi du décrochage scolaire, de la somatisation, des troubles alimentaires et du sommeil et une baisse de l’estime de soi.

Les études scientifiques prouvent que les victimes présentent une immunité déficiente avec pour conséquence un risque de cancer plus élevé.

L’accompagnement des victimes était par ailleurs au centre de ces journées.

Dans les 3 régions, les opérateurs ont ainsi pu rencontrer des organismes d’accompagnement oeuvrant au quotidien aux côtés des jeunes qui ont enduré ce phénomène :

Les organismes qui prennent en charge les victimes sont ainsi confrontés à des jeunes qui ont énormément de mal à expliquer ce qui s’est passé – même si souvent, entre les faits et la décision d’en parler, il peut s’écouler jusqu’à 12 années – car c’est une personne qui incarne une image familiale et qui est censée protéger qui est l’agresseur.

Du côté de la Police, le constat est identique : « Lors du dépôt de plainte, le travail des policiers est délicat » explique M. Van Boxel, « Il faut faire preuve de beaucoup de respect, d’empathie, faire fi de ses émotions et laisser la victime expliquer sans orienter les réponses ». L’Inspecteur plaide par ailleurs pour une formation spécifique pour tous les policiers dans leur cursus. « Il faut donc faire preuve de beaucoup de délicatesse. Et ce long travail d’accompagnement touche aussi les parents qui sont souvent traumatisés de n’avoir rien vu ».

Pour Mathilde Dufranc, Chargée de projet à l’Université des Femmes, il est impératif de faire bouger les lignes, localement mais aussi nationalement; mais cela va prendre du temps. En ce sens, l’Université a par ailleurs rédigé un rapport datant de 2020 – amené à être complété grâce aux rencontres récentes de professionnels en 2025.

Retrouvez le Rapport d’Expertise et de Recommandations en téléchargement sur le site web de l’Université des Femmes. 

40 ans d’accompagnement de Jeunes Enfants en situation de handicap à Lobbes

40 ans d’accompagnement de Jeunes Enfants en situation de handicap à Lobbes

40 ans d’accompagnement de Jeunes Enfants en situation de handicap à Lobbes

Le jeudi 17 avril 2025 s’est tenue une conférence sur « L’Intervention Précoce : Un levier pour l’inclusion des enfants en situation de handicap. Stratégies et bonnes pratiques » organisée par le Service provincial d’Accompagnement pour Jeunes Enfants de Lobbes, à l’occasion de ses 40 ans d’existence.

Cette matinée d’échanges a été animée grâce à l’intervention de médecins, de l’AVIQ, de mamans d’enfants à besoins spécifiques ainsi que la coordinatrice du SAJE.

Inscrit dans une dynamique pionnière de l’action sociale en accompagnant précocement des enfants en situation ou en suspicion de handicap, l’équipe soutient avec délicatesse les familles sur ce chemin parfois semé d’incertitudes.

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Un service né d’une vision progressiste

L’histoire du SAJE commence dans les années 80, alors que des réflexions menées en Europe et au Canada sur l’intervention précoce inspirent les premières expérimentations en Belgique francophone. En avril 1985, après une première initiative à Gilly, naît à Lobbes un service autonome qui ne cessera de grandir.

Cette volonté d’agir tôt auprès des bébés et des très jeunes enfants en situation de handicap, ainsi que de leur famille, se concrétise par des équipes pluridisciplinaires motivées – éducateurs, psychologues, assistants sociaux, thérapeutes – mobilisées pour détecter les besoins dès les premiers signes, sans attendre un diagnostic formel. Car au SAJE de Lobbes, une suspicion suffit pour initier un accompagnement. « Selon moi, il n’est jamais trop tôt, ni trop tard pour aller de l’avant et faire un diagnostic. » évoque Marie-Hélène Bouchez, coordinatrice pendant près de 30 ans du Service d’aide précoce (ancienne dénomination du SAJE) et coordinatrice du Centre de Référence.

L’accompagnement, au cœur de la mission

Le SAJE propose un accompagnement global et individualisé. Il s’agit de soutenir les parents dès les premiers questionnements, dès les premiers mois, parfois même dès la grossesse, et de leur permettre de retrouver confiance dans leur rôle. L’équipe aide à décoder les comportements atypiques, collabore avec les bons spécialistes, décharge des lourdeurs administratives et construit avec les familles des projets d’accompagnement individualisés.

Olivier Luyckx est chargé de projets à l’AVIQ qui agrée et subventionne ce type de services d’aide en milieu de vie: « Ces services interviennent auprès des enfants âgés de 0 à 8 ans. Ils peuvent ensuite être suivis par les Services d’Accompagnement pour Jeunes en Âge Scolaire (de 6 à 18 ans – appelés anciennement d’aide à l’intégration). Pouvoir intervenir le plus tôt possible auprès des enfants en situation de handicap, ou du moins susceptibles d’être en situation de handicap, ne doit pas rimer avec le fait de s’enfermer dans des contraintes administratives ». C’est d’ailleurs l’une des missions du SAJE grâce à l’assistance sociale qui y est proposée : notamment s’y retrouver et avancer les démarches administratives.

L’approche pluridisciplinaire a pour objectif le développement optimal de l’enfant et son inclusion dans tous les milieux de vie, avec ou sans diagnostic, en mobilisant l’ensemble du réseau autour de la famille et de l’enfant (écoles, crèches, professionnels de santé, centres PMS, SUSA, AVIQ…). 

Lors de la journée du 17 avril, la question de la mise en place d’un suivi de psychomotricité relationnelle et logopédique dès le plus jeune âge était au cœur des questions-réponses entre les intervenants et le public. « Il est très important que des enfants porteurs de problèmes neurologiques puissent bénéficier de ces soins dès le plus jeune âge », exprime Docteur Magda Buzatu, neuropédiatre, spécialiste en réadaptation pédiatrique.

Les premiers instants de l’accompagnement

Dans un contexte où les délais d’attente pour un accompagnement sont souvent de plusieurs mois, voire années, le SAJE de Lobbes se distingue : il n’a pas de liste d’attente. Ce fonctionnement exemplaire, rendu possible grâce au soutien de la Province de Hainaut, permet une intervention rapide dès les premières années de l’enfant, période-clé pour le développement global.

Le SAJE met alors en place un partenariat de confiance entre les parents et les professionnels, afin de leur apporter une aide immédiate dans les premières démarches (ex. accompagner les parents dans la recherche d’une école adaptée pour leurs enfants). Tout cela avec bienveillance, sans imposer l’aide et sans jugement.

Le service d’accompagnement pour jeunes enfants accompagne également après l’annonce du diagnostic, avec  un soutien psychosocial, tout en respectant le rythme et les émotions des parents. Les psychologues les soutiennent émotionnellement et dans les étapes du deuil (choc, déni, colère, etc.).

« Le service prend le temps d’expliquer et de répéter des informations importantes, car les parents sont souvent sous le choc de l’annonce. Faire en sorte d’éviter par exemple tout sentiment de culpabilité est très important, » détaille Ludivine Tassenoy, Coordinatrice du service. « Des outils créés et adaptés à chaque enfant en fonction de leurs besoins sont mis en place progressivement (ex : pictogrammes, tablette, etc). Le SAJE construit ce projet d’accompagnement personnalisé au fil des rencontres entre parents et professionnels ou avec le réseau des autres intervenants autour de l’enfant ».

Toutes ces stratégies vont être mises en place en prenant compte le contexte familial global, l’équilibre familial, le souci de l’épuisement parental et parfois aussi, le manque de structures de répit souligné comme une difficulté fréquente.

Le SAJE a mis sur pied des évaluations et indicateurs de réussite en utilisant des questionnaires simples pour évaluer l’impact de cet accompagnement pour voir s’il y a des réajustements à faire au niveau des pratiques.
L’évaluation se base aussi sur le ressenti des parents : si cela fonctionne pour eux, c’est une réussite.

Des résultats concrets, des familles transformées

Les témoignages de parents comme ceux de Basile ou Ruben illustrent puissamment les effets positifs d’un accompagnement précoce. Ces enfants, initialement en retrait, non verbaux ou isolés, ont pu évoluer vers plus d’échanges, de communication, d’épanouissement. « On a remarqué chez Ruben des comportements interpellant » explique sa maman, Laura Diependaele « Il jouait avec les pieds des chaises, regardait beaucoup ses mains et il y a eu une perte au niveau du langage. Aujourd’hui, Ruben est un petit garçon qui se développe bien et à son rythme ». Le soutien du SAJE permet non seulement aux enfants de progresser, mais aussi aux parents d’être soutenus, de retrouver des repères et de s’outiller pour l’avenir.