Mons. Emploi de coordinateur de service (H/F/X)

Mons. Emploi de coordinateur de service (H/F/X)

Mons. Emploi de coordinateur de service (H/F/X)

Le Service d’Accueil Familial accompagne les projets des citoyens qui souhaitent accueillir une personne en situation de handicap au sein de leur foyer. Selon leurs besoins et leur parcours de vie, des enfants, des adolescents ou des adultes en situation de handicap peuvent un jour avoir besoin d’un milieu de vie (autre que leur famille biologique) qui les héberge et leur permet de progresser.

L’accueil d’une personne en situation de handicap peut être un projet à moyen ou long terme, qui peut être ponctuel (lors des weekends et/ou durant les vacances scolaires) ou à temps complet.

Pour ce service situé à Mons, nous recherchons un.e coordinateur.rice.

Il s’agit d’un contrat de remplacement.

Retrouvez l’offre d’emploi complète sur le site web du FOREM

Mons. Emploi d’assistant social (H/F/X)

Mons. Emploi d’assistant social (H/F/X)

Mons. Emploi d’assistant social (H/F/X)

Le Service d’Accompagnement pour Jeunes Enfants s’adresse aux familles, et/ou en milieux de vie, d’un enfant de 0 à 8 ans, présentant des besoins spécifiques : déficience mentale, physique ou sensorielle, maladie chronique ou génétique, trouble grave de la personnalité, retard de développement important…

Pour ce service d’aide en milieu de vie situé à Mons, nous recherchons un(e) assistant(e) social.

Retrouvez l’offre d’emploi complète sur le site web du FOREM

40 ans d’accompagnement de Jeunes Enfants en situation de handicap à Lobbes

40 ans d’accompagnement de Jeunes Enfants en situation de handicap à Lobbes

40 ans d’accompagnement de Jeunes Enfants en situation de handicap à Lobbes

Le jeudi 17 avril 2025 s’est tenue une conférence sur « L’Intervention Précoce : Un levier pour l’inclusion des enfants en situation de handicap. Stratégies et bonnes pratiques » organisée par le Service provincial d’Accompagnement pour Jeunes Enfants de Lobbes, à l’occasion de ses 40 ans d’existence.

Cette matinée d’échanges a été animée grâce à l’intervention de médecins, de l’AVIQ, de mamans d’enfants à besoins spécifiques ainsi que la coordinatrice du SAJE.

Inscrit dans une dynamique pionnière de l’action sociale en accompagnant précocement des enfants en situation ou en suspicion de handicap, l’équipe soutient avec délicatesse les familles sur ce chemin parfois semé d’incertitudes.

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Un service né d’une vision progressiste

L’histoire du SAJE commence dans les années 80, alors que des réflexions menées en Europe et au Canada sur l’intervention précoce inspirent les premières expérimentations en Belgique francophone. En avril 1985, après une première initiative à Gilly, naît à Lobbes un service autonome qui ne cessera de grandir.

Cette volonté d’agir tôt auprès des bébés et des très jeunes enfants en situation de handicap, ainsi que de leur famille, se concrétise par des équipes pluridisciplinaires motivées – éducateurs, psychologues, assistants sociaux, thérapeutes – mobilisées pour détecter les besoins dès les premiers signes, sans attendre un diagnostic formel. Car au SAJE de Lobbes, une suspicion suffit pour initier un accompagnement. « Selon moi, il n’est jamais trop tôt, ni trop tard pour aller de l’avant et faire un diagnostic. » évoque Marie-Hélène Bouchez, coordinatrice pendant près de 30 ans du Service d’aide précoce (ancienne dénomination du SAJE) et coordinatrice du Centre de Référence.

L’accompagnement, au cœur de la mission

Le SAJE propose un accompagnement global et individualisé. Il s’agit de soutenir les parents dès les premiers questionnements, dès les premiers mois, parfois même dès la grossesse, et de leur permettre de retrouver confiance dans leur rôle. L’équipe aide à décoder les comportements atypiques, collabore avec les bons spécialistes, décharge des lourdeurs administratives et construit avec les familles des projets d’accompagnement individualisés.

Olivier Luyckx est chargé de projets à l’AVIQ qui agrée et subventionne ce type de services d’aide en milieu de vie: « Ces services interviennent auprès des enfants âgés de 0 à 8 ans. Ils peuvent ensuite être suivis par les Services d’Accompagnement pour Jeunes en Âge Scolaire (de 6 à 18 ans – appelés anciennement d’aide à l’intégration). Pouvoir intervenir le plus tôt possible auprès des enfants en situation de handicap, ou du moins susceptibles d’être en situation de handicap, ne doit pas rimer avec le fait de s’enfermer dans des contraintes administratives ». C’est d’ailleurs l’une des missions du SAJE grâce à l’assistance sociale qui y est proposée : notamment s’y retrouver et avancer les démarches administratives.

L’approche pluridisciplinaire a pour objectif le développement optimal de l’enfant et son inclusion dans tous les milieux de vie, avec ou sans diagnostic, en mobilisant l’ensemble du réseau autour de la famille et de l’enfant (écoles, crèches, professionnels de santé, centres PMS, SUSA, AVIQ…). 

Lors de la journée du 17 avril, la question de la mise en place d’un suivi de psychomotricité relationnelle et logopédique dès le plus jeune âge était au cœur des questions-réponses entre les intervenants et le public. « Il est très important que des enfants porteurs de problèmes neurologiques puissent bénéficier de ces soins dès le plus jeune âge », exprime Docteur Magda Buzatu, neuropédiatre, spécialiste en réadaptation pédiatrique.

Les premiers instants de l’accompagnement

Dans un contexte où les délais d’attente pour un accompagnement sont souvent de plusieurs mois, voire années, le SAJE de Lobbes se distingue : il n’a pas de liste d’attente. Ce fonctionnement exemplaire, rendu possible grâce au soutien de la Province de Hainaut, permet une intervention rapide dès les premières années de l’enfant, période-clé pour le développement global.

Le SAJE met alors en place un partenariat de confiance entre les parents et les professionnels, afin de leur apporter une aide immédiate dans les premières démarches (ex. accompagner les parents dans la recherche d’une école adaptée pour leurs enfants). Tout cela avec bienveillance, sans imposer l’aide et sans jugement.

Le service d’accompagnement pour jeunes enfants accompagne également après l’annonce du diagnostic, avec  un soutien psychosocial, tout en respectant le rythme et les émotions des parents. Les psychologues les soutiennent émotionnellement et dans les étapes du deuil (choc, déni, colère, etc.).

« Le service prend le temps d’expliquer et de répéter des informations importantes, car les parents sont souvent sous le choc de l’annonce. Faire en sorte d’éviter par exemple tout sentiment de culpabilité est très important, » détaille Ludivine Tassenoy, Coordinatrice du service. « Des outils créés et adaptés à chaque enfant en fonction de leurs besoins sont mis en place progressivement (ex : pictogrammes, tablette, etc). Le SAJE construit ce projet d’accompagnement personnalisé au fil des rencontres entre parents et professionnels ou avec le réseau des autres intervenants autour de l’enfant ».

Toutes ces stratégies vont être mises en place en prenant compte le contexte familial global, l’équilibre familial, le souci de l’épuisement parental et parfois aussi, le manque de structures de répit souligné comme une difficulté fréquente.

Le SAJE a mis sur pied des évaluations et indicateurs de réussite en utilisant des questionnaires simples pour évaluer l’impact de cet accompagnement pour voir s’il y a des réajustements à faire au niveau des pratiques.
L’évaluation se base aussi sur le ressenti des parents : si cela fonctionne pour eux, c’est une réussite.

Des résultats concrets, des familles transformées

Les témoignages de parents comme ceux de Basile ou Ruben illustrent puissamment les effets positifs d’un accompagnement précoce. Ces enfants, initialement en retrait, non verbaux ou isolés, ont pu évoluer vers plus d’échanges, de communication, d’épanouissement. « On a remarqué chez Ruben des comportements interpellant » explique sa maman, Laura Diependaele « Il jouait avec les pieds des chaises, regardait beaucoup ses mains et il y a eu une perte au niveau du langage. Aujourd’hui, Ruben est un petit garçon qui se développe bien et à son rythme ». Le soutien du SAJE permet non seulement aux enfants de progresser, mais aussi aux parents d’être soutenus, de retrouver des repères et de s’outiller pour l’avenir.

Ensemble avec les Personnes extraordinaires 2025 : retour en images … sous le soleil !

Ensemble avec les Personnes extraordinaires 2025 : retour en images … sous le soleil !

Ensemble avec les Personnes extraordinaires 2025 : retour en images … sous le soleil !

Une 17e rencontre entre publics valide et en situation de handicap dans la joie et la bonne humeur … sous le soleil !

Ce sont 6000 visiteurs qui ont foulé les allées de l’événement « Ensemble avec les Personnes extraordinaires » ces 16 et 17 mai 2025. Cette édition qui avait pour thème « À la ferme » avait pris des airs de campagne et cela sentait bon le foin, la paille et les grillades. La Province de Hainaut, qui organise avec fierté cet événement (le plus grand du genre en Wallonie!), a pu compter sur un climat clément et ensoleillé qui a permis aux visiteurs de profiter de toutes les animations avec enthousiasme.

80 talents en situation de handicap en lice vendredi pour le « Concours des Talents Extraordinaires »- sans compter les dizaines de danseurs en situation de handicap ou valides qui ont performé en danse sur la scène du grand chapiteau le samedi – les centaines d’éducateurs spécialisés ou d’instits accompagnant, les centaines de participants au concours du Char illustrant le mieux le thème « la Ferme en Folie »; 650 élèves des écoles fondamentales ordinaires ou spécialisées, 200 élèves et étudiants qui ont co-animé ces journées, 50 stands d’organismes publics ou privés et toutes leurs équipes; 430 joggeurs valides ou en situation de handicap, des « clients » à foison pour l’espace relooking ou le marché des producteurs locaux ; une foule de familles, de jeunes et moins jeunes au Village des Enfants et une multitude de câlins et caresses aux dizaines d’animaux de la ferme présents sur le site et bien sûr, des sourires à l’infini…

 

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Le site provincial de Marcinelle était gonflé de belles ondes positives durant ces deux journées qui ont fait la part belle à la scène pour tous, au sport adapté mais aussi au divertissement partagé grâce à des artistes comme Magic Morgan, Rémy Bricka ou encore « Michel Michel ».

Un succès à la hauteur de la satisfaction des visiteurs qui restent fidèles à ce grand rendez-vous citoyen au fil des ans.

Vous trouverez les photographies de cette journée en téléchargement via ce lien Facebook.

30 athlètes des instituts médico-pédagogiques aux Special Olympics

30 athlètes des instituts médico-pédagogiques aux Special Olympics

30 athlètes des instituts médico-pédagogiques aux Special Olympics

Depuis leur création aux Etats-Unis, en 1968, les Special Olympics offrent à des athlètes porteurs d’un handicap mental une expérience hors du commun. 193 pays ont rejoint le mouvement, près de 5,5 millions d’athlètes impliqués. Ils sont 20.000 rien qu’en Belgique à pouvoir réaliser ce rêve olympique fabuleux. C’est à Courtrai, du 28 au 31 mai, qu’auront lieu les Special Olympics Belgium. Nos athlètes sont prêts !

Au sein des instituts médico-pédagogiques de la Province de Hainaut, les équipes éducatives sont en effet aux côtés des personnes en situation de handicap pour les aider à s’épanouir, à devenir plus autonomes. Et quand cette autonomie ou cet épanouissement passent par le sport, les institutions n’hésitent pas à accompagner ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure. Une trentaine d’athlètes issus des structures provinciales prendront part aux Special Olympics dans des disciplines très diverses.

Cette large participation, c’est le fruit d’un travail de longue haleine mené par les responsables, les éducateurs, les coordinateurs aux côtés des bénéficiaires.

A l’IMP Ecole Clinique (SRA l’Odyssée) et à l’IMP René Thône de Marcinelle (SRA et SRJ), par exemple, on alignera des athlètes pour les épreuves de bowling mais c’est dans les compétitions de natation ou d’athlétisme qu’on retrouvera le plus de sportifs issus de nos institutions.

« Nos athlètes se sont entraînés pour la natation avec les éducatrices à raison d’une fois par semaine en journée et avec les éducatrices de l’hébergement une fois par semaine aussi », explique Pascal Lupant, chef de groupe du SRA, IMP René Thône Marcinelle.

Et leurs performances se sont améliorées. Même constat pour les « bowlers » qui concourent désormais au championnat interinstitutionnel La Fema ou pour le judoka qui participe, lui aussi, à diverses compétitions.

« Nous espérons que nos bénéficiaires s’amusent et prennent du plaisir. De trois participants inscrits au début, nous en sommes à sept et comptons une catégorie supplémentaire, le judo. C’est un beau progrès », insiste Dominique Dario, la coordinatrice générale de l’IMP René Thône Marcinelle.

Au SRJ, les athlètes excelleront dans les disciplines de l’athlétisme et du football, ils sont 12 à faire le déplacement jusque Courtrai : « Notre objectif principal : s’amuser pendant ces cinq journées et représenter au mieux notre institution pour, bien sûr, décrocher un maximum de médailles ! », sourit Sandro Mendicino. « En foot, nous organisons souvent des rencontres avec d’autres institutions de la région et des entraînements à Louvain-La Neuve. Depuis septembre, d’ailleurs, nous collaborons activement pour participer au championnat Handifoot de la Ligue Handisport Francophone. »

Au CPESM, six sportifs affronteront leurs adversaires en tennis de table et natation. Ici aussi, on a proposé aux athlètes des entraînements adaptés et inscrit les joueurs de tennis de table aux championnats de la Ligue Handisport. «L’intérêt de la démarche est autant la pratique sportive structurée que l’implication dans un évènement de cette envergure », observent les deux éducateurs responsables, Giovanna Pascia et Massimo Prati.

Du 28 au 31 mai, ces athlètes et leurs entraîneurs, accompagnateurs défendront les couleurs de la Province de Hainaut aux Special Olympics Belgium : nous pouvons déjà être très fiers d’eux qui brilleront par leur énergie et leur talent, et de nos collègues qui, sans relâche, se sont investis à leurs côtés.

Accompagnement pédagogique des étudiants en situation de handicap : l’exemple de l’enseignement provincial en Hainaut

Accompagnement pédagogique des étudiants en situation de handicap : l’exemple de l’enseignement provincial en Hainaut

Accompagnement pédagogique des étudiants en situation de handicap : l’exemple de l’enseignement provincial en Hainaut

Au-delà des établissements d’enseignement spécialisé dès la maternelle ou des pôles territoriaux actifs dès l’école fondamentale, l’enseignement provincial organise également un accompagnement pédagogique dans le supérieur (et en promotion sociale également) en faveur de ses étudiants à besoins spécifiques, depuis 2008.

Au fil des années académiques, des milliers d’étudiants connaissant des troubles mais aussi des déficiences sensorielles, motrices ou intellectuelles ont donc ainsi pu bénéficier des services du SAPEPS qui guide aussi bien les directions d’école que les équipes pédagogiques et étudiants vers un environnement estudiantin le plus inclusif possible.

Voici en vidéo le témoignage de deux membres du personnel de la Haute Ecole provinciale Condorcet qui travaillent de concert avec le SAPEPS depuis de nombreuses années. Ce reportage est réalisé par l’ARES.

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Et pour compléter ce reportage, l’avis …. d’un étudiant ! Yann est étudiant en kiné à la Haute Ecole Condorcet (site de Tournai)  et il a été mis en avant lors de son stage au CHWapi en avril 2025. 

Présentant une déficience sensorielle, Yann a perdu la vue à 16 ans. Cela ne l’a pas empêché d’entamer ses études en Master.

Découvrez son interview disponible sur le site internet du centre hospitalier.