C’est une immense fierté pour toute l’équipe des « Sens’ationnels », groupe de musique formé à l’école secondaire provinciale du CPESM de GHLIN…

Ce 31 mai 2023, élèves et professeurs participant à ce projet musical ont en effet reçu le privilège d’être récompensés du Premier Prix Reine Paola de l’Enseignement 2022-2023, pour toute la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’école ULM Les Ursulines à Tournai décroche le second Prix pour son projet « Soft Skills«  et l’Athénée Royal Air Pur de Seraing le troisième pour son projet de sensibilisation virtuel au harcèlement scolaire.

Boris Waimbach, professeur de musique, était entouré de tous ces collègues, Isabelle Puggioni, Directrice de l’établissement, mais aussi, tous ses partenaires de l’équipe pédagogique dynamique : Julie, Thomas, Anne-Michelle, Gladys, … Bien sûr, tous les élèves des Sens’ationnels étaient apprêtés pour cette grande occasion et ont fait le déplacement à la cérémonie de remise des Prix aux Serres de Laeken.

Les premiers mots de celui qui a été l’ambassadeur des Sens’ationnels durant cette soirée: « C’était formidable! On a vraiment été mis à l’honneur. Nous avons vraiment vécu une superbe soirée de reconnaissance et un moment inoubliable pour les élèves . Mais pour nous aussi bien sûr ! ».

Ils ont pu rencontrer en personne Sa Majesté le Roi Albert ainsi que Sa Majesté la Reine Paola et ont reçu leur Prix des mains de son Altesse royale la Princesse Claire.

Ceci représente une valorisation inestimable pour les jeunes et toutes les personnes qui y ont cru et soutiennent ce projet. La somme reçue servira à financer du nouveau matériel musical, de sonorisation et d’enregistrement, afin de professionnaliser encore plus le groupe.

Retrouvez ici la vidéo qui retrace ce projet, avec les témoignages des élèves et des profs qui les accompagnent dans cette aventure depuis septembre 2021.

Cliquez ici pour revoir le dossier de presse du Projet « Comme moi » qui a mené les Sens’ationnels à ce beau succès.

Visionnez le clip vidéo de « Comme moi » un titre composé, écrit et interprét par les sens’ationnels.

Créer un scénario, un storyboard, des décors, des personnages, réaliser des prises de vue, des bruitages,… Ce sont là quelques-unes des missions que doivent accomplir les 60 apprentis cinéastes de l’école fondamentale d’enseignement spécialisé du CPESM pour compléter leur objectif :  grâce aux techniques de stop motion, les enfants vont promouvoir à l’extérieur les actions qu’ils mènent eux-mêmes, en véritables héros de la préservation de l’environnement.

 « Cette année, l’école a remporté un appel à projets organisé par Google qui souhaite intervenir dans la vie associative, aux alentours de son centre de stockage de données »  explique Mélanie Manfroid, enseignante et chargée de projets à l’école.

Mêlant défense de la Nature et nouvelles technologies, c’est un défi inédit pour ces élèves de 7 ans à 13 ans, présentant une déficience auditive, visuelle et associée ou des troubles d’apprentissage, comme la dysphasie.

L’idée est innovante et impliquera d’autres enfants : « Ayant travaillé sur l’environnement avec plusieurs classes dans le cours de citoyenneté, nous avons voulu inviter les élèves des écoles des environs à suivre le mouvement. Notre idée est de susciter le respect de la Nature par des petits gestes du quotidien ».

Et c’est grâce à des spots vidéo réalisés en stop motion que les élèves vont lancer leurs invitations……..

Green Animactions for Nature (le nom du projet) commence ainsi par la concrétisation de plusieurs leviers d’actions éco-friendly:

« Nous allons réaliser ce que nous mettrons en scène dans les films » détaille-t-elle « Et les capsules vont lancer les défis sur base des expériences des enfants, relatées grâce à la stop motion ».

Les défis ? La création de nichoirs et d’hôtels à insectes tout d’abord.

« Les nôtres sont installés dans le parc de l’école. Ils permettent un recensement des oiseaux via Natagora et une sensibilisation, en collaboration avec le CRIE d’Harchies. Les élèves pourront observer l’intérieur des nichoirs à l’aide d’une caméra ».

Place aussi aux petites bêtes sympathiques : « Un élevage de coccinelles est prévu dans le potager de l’école. Nous installons également un bac à compost et faisons appel d’ici juin aux animateurs de l’Ecocentre Oasis pour devenir consom’acteurs et apprentis composteurs».

Et elle conclut : « Enfin, nous concevrons une récupération des eaux de pluies qui alimenteront le potager et le petit élevage (poules et lapins) de l’école». En parallèle, les enfants réalisent donc leurs capsules en stop motion.

Et grâce à cette technique de réalisation attractive, le projet ne peut que faire mouche ! « Il est vrai que j’ai dû convaincre quelques collègues car elles ne connaissaient pas du tout le principe » s’amuse Mélanie « Mais depuis février, les enfants ont la chance de bénéficier des services de l’asbl Blanc Murmure qui les accompagne dans la réalisation des films de A à Z ».

L’équipe audiovisuelle du service communication a d’ailleurs rendu une visite à l’une des classes, en pleine réalisation d’une des capsules. Pour la découvrir, scanner le code QR.

Informations : Mélanie Manfroid – +32(0)65/40.88.50

Le 7e VTT du CPESM a remporté un vif succès ce 5 février.

Un grand MERCI à toutes les personnes qui ont contribué à cette activité, au profit des jeunes du SRJ et des élèves de l’école fondamentale.

Les bénéfices serviront à financier l’achet de matériel, les excursions, sorties,… tout au long de l’année.

Les caméras étaient présentes pour immortaliser cette journée ! 

Découvrez le reportage sur le site internet de TéléMB

En ce dernier trimestre 2022, les équipes techniques en sont aux finitions intérieures et aux aménagements des abords du superbe hall omnisports de Ghlin. Ce bâtiment basse énergie a pris une place centrale au coeur du site provincial du Centre provincial d’Enseignement spécialisé de Mons.

Le hall sportif, un bâtiment de 1720 mètres carré, conçu par Hainaut Gestion du Patrimoine, est désormais bel et bien construit sur le site provincial du CPESM. Cet ouvrage, financé grâce au budget provincial et aux subventions d’Infrasports, prend sa forme définitive.

Conçu durablement, « Le bâtiment sera bientôt muni d’un nombre conséquent de panneaux photovoltaïques. Il sera ainsi autonome en électricité et par extension, cette production couvrira 15% de l’ensemble des besoins électriques de l’institution » explique Tristan Cuvillier, Architecte responsable du projet.

Disposant de matériaux et de sanitaires dernier cri, le hall est muni de deux espaces d’activité sportive.

« La superficie de l’aire de jeux principale est de 731 m² et l’aire de jeux secondaire (parfaite pour une salle de fitness, de yoga, … ndlr) est de 105 m² » complète Tristan Cuvillier.

Torbal, volley-ball, basket-ball, badminton,… pourront ainsi y être – entre autres – pratiqués.

Tout à fait adaptée aux PMR et disposant à terme d’un parking et de bornes de recharge électrique, cette infrastructure provinciale est destinée à l’usage des bénéficiaires des services et élèves des écoles du CPESM.

Il sera également disponible pour des occupants extérieurs « Nous saurons très bientôt sous quels termes exacts ces occupations seront mises en oeuvre » détaille Caroline Naëm, Coordinatrice générale de l’institution. Les modalités seront donc détaillées en temps utile.

L’ouvrage devrait être totalement terminé et les infrastructures, accessibles, au printemps 2023. Pour le plus grand bonheur des sportifs.

Au SAJAS Trait d’Union (CPESM), les vacances scolaires sont souvent bien chargées pour les équipes et les jeunes bénéficiaires. Ce Service d’Accompagnement pour Jeunes en Âge Scolaire, comme ses 5 homologues provinciaux, organise en effet des ateliers collectifs pendant ces temps de « pause ». L’un des objectifs ? Continuer à travailler sur le développement de compétences de leurs usagers, en fonction de leurs besoins individuels. En  août dernier par exemple, à Ghlin, on a choisi de lier le travail sur ses émotions à l’expression grâce à l’art. Retour sur cette activité alliant imaginaire et expression de soi.

« Les jeunes participants avaient entre 6 et 12 ans. Ce sont des enfants qui connaissent des troubles dys, l’un d’entre eux présente des troubles légers du spectre autistique » explique Aïcha Herbé, éducatrice au SAJAS depuis 2015 et l’une des coordinatrices de ce projet « Pour ma part, j’ai fait des études artistiques et à titre personnel, je peins et dessine à la maison ».

Tout naturellement, elle a ainsi pu guider les enfants dans ce projet d’art attack, avec sa collègue Stéphanie Grisselin. « Les jeunes qui fréquentent notre service connaissent des difficultés de langage ou de l’expression. Ils sont souvent angoissés, stressés et ne savent pas comment apaiser ce qu’ils ressentent » détaille-t-elle « L’un de nos objectifs est de les aider à le faire ; c’est pourquoi nous avons pris comme base le livre La couleur des émotions ».

Cet ouvrage illustré d’Anna Llenas est bien connu des parents et des professionnels de l’enfance. Il explique aux enfants ce que sont les 5 principales émotions (la joie, la colère, la peur, la tristesse et la sérénité) afin, notamment, de les reconnaître et de les apprivoiser. « Chaque jour, nous choisissions une émotion.

Et les petits personnages représentant chaque concept ont même été réalisés en 3D par l’une de nos collègues, Stéphanie Vanden Bergh, qui a cousu chaque petit monstre. Ces peluches ont aidé les enfants à concrétiser tous ces concepts ». Durant la semaine, jeux de société thématiques, ateliers de techniques de respiration et de relaxation, exercices ludiques de travail sur le langage, sur les mots, l’écriture, l’expression orale sur base de leurs propres situations liées à cette émotion, les enfants ont également pu exprimer leur sensibilité et imagination, en partant du langage plastique.

Ils ont ainsi réalisé des sculptures, des tableaux, des dessins,… En explorant différentes techniques, matières et outils (crayons, pinceau…), les effets de leur toucher (tapoter, projeter, …) tout en s’inspirant du travail de plusieurs artistes.

« Nous les avons choisis en rapport avec une émotion particulière ». Keith Haring et Niki Saint Phalle ont inspiré les œuvres concernant la joie ; Andy Warhol et Edvard Munch, la peur ;…

« Le jour où nous avons travaillé sur la colère, sur base des travaux de Jackson Pollock, ils se sont défoulés. On est allé dehors et ils ont projeté la couleur sur les toiles. Ils se sont vraiment éclatés ».

Avec des objectifs tels que :

• la valorisation personnelle,
• le développement de la confiance en soi,
• l’amélioration de l’attention et de la concentration,
• la maitrise du geste,
• l’apaisement de ses émotions, …

l’atelier a rencontré un franc succès.

« Les enfants ont vraiment adoré cette semaine. Ils ont été très fiers de ce qu’ils avaient réalisé et ont tous repris leurs œuvres à la maison ».

À voir désormais si cet atelier sera reproduit, lors de vacances scolaires prochaines. En attendant, le service poursuit ses accompagnements individuels et collectifs ainsi que ses missions de sensibilisation à l’inclusion des jeunes connaissant des déficiences, des troubles du comportement et des difficultés d’apprentissage.

Infos sur le SAJAS Le Trait d’union : 065 32 96 60 – sajas.letraitdunion@hainaut.be