Rentrée des seniors en Hainaut : pourquoi pas vous (ou un proche) ?

Rentrée des seniors en Hainaut : pourquoi pas vous (ou un proche) ?

C’est la rentrée des antennes de Hainaut Seniors !

Connaissez-vous Hainaut Seniors ? Des services provinciaux dans 5 régions, à la disposition de toute Hainuyer.e de 55 ans et plus, qui a du temps libre et souhaite le combler en restant actif.ve ?

Voici des dates-clé, peut-être à placer à votre agenda ou à celui de vos amis, collègues, parents ou proches de 55 ans et plus ?

Rentrée des antennes Hainaut Seniors : conférences au programme !

  • Le 3/10, l’économiste Philippe Ledent évoquera les évolutions des économies européennes après les crises à La Louvière
  • Le 5/10, le politologue Pascal Delwit s’interrogera sur l’«adieu à la démocratie » à Charleroi
  • Le 10/10, le conférencier Francis Peeters envisagera les 100 aspects de la lune à Mons
  • Le 12/10, le philosophe Pascal Chabot se plongera dans un voyage à travers les représentations et les relations singulières nouées avec le temps à Tournai
  • Et le 17/10, le philosophe Guy Haarsher se penchera sur le politiquement correct à Mouscron.

Des activités bien-être ou intergénérationnelles, des visites de sites remarquables, des initiations à la pâtisserie, à la généalogie, conférences, ateliers préservant la forme physique, séminaires, cours de langue étrangère ou d’informatique,… ne sont que quelques exemples de tout le panel d’activités disponibles!

Au total, plus de 100 conférences ponctuent la saison 2023-2024 !

De plus, Hainaut Seniors s’adapte. Après les crises qui ont débouché sur une utilisation accrue d’Internet par les + de 55 ans, 2 nouvelles filières visent à réduire la fracture numérique :

  • d’une part, les antennes organisent des cours individuels ;
  • d’autre part, des cours en visioconférence permettent d’utiliser son PC, sa tablette ou son smartphone de manières plus efficace et sûre.

Bien-être à Charleroi

Outre les cours de gym et de yoga dispensés à Couleurs santé, l’antenne de Charleroi propose désormais des cours de Qi-Gong et de Pilate.

En novembre, pour les curieux, elle invite à remonter aux racines de leur arbre généalogique et pour ceux que titillent leurs papilles, de s’initier à la pâtisserie.

À Mouscron, on échange

Pendant le confinement, Hainaut Seniors Mouscron a créé un journal où différentes compétences des seniors se sont révélées. Ce projet se perpétue avec des échanges qui abordent des thèmes diversifiés de l’héliocentrisme à l’écriture d’un premier roman à 70 ans.

L’antenne a été sélectionnée parmi des services seniors de la FWB.  Avec la Maison de jeunes « La Frégate », des échanges intergénérationnels ont mené à une exposition itinérante inaugurée le 2/10 au Centre culturel Marius Staquet.

Terre, terre… à Tournai

Cette année, Hainaut Seniors Tournai propose un séminaire sur la géologie avec une visite de sites remarquables.

Dans le cadre d’Europalia Georgia, son commissaire, Bernard Coulie, présentera un exposé suivi d’une visite de l’expo « Géorgie : une histoire de rencontres » au Musée d’Art et d’Histoire de Bruxelles.

Et pour ceux qui se sentent plus « jouettes », des après-midi hebdomadaires seront consacrés aux jeux.

Infos sur tous les programmes : https://actionsociale.hainaut.be/seniors

Et contactez le secrétariat central : 071 24 45 77

Emploi à Charleroi : assistance sociale en service de santé mentale

Emploi à Charleroi : assistance sociale en service de santé mentale

Le Service Provincial de Santé Mentale de Charleroi recherche un.e assistant.e social.e (jusqu’au 31/01/2025).

Contrat de Remplacement (7h36/semaine) : assistant.e social.e

Les missions générales de l’assistant.e social.e au sein de l’équipe du service de Santé Mentale sont :

  • Assurer les anamnèses sociales et familiales ainsi que les démarches nécessaires (sociales et administratives);
  • Assurer certains accompagnements (individuels ou familiaux) décidés en réunion d’équipe ;
  • Partager les informations, informer des suivis et soutenir un travail de réflexion avec les autres membres de l’équipe pluridisciplinaire ;
  • Participer aux réunions d’équipe hebdomadaires ;
  • Participer aux éventuelles activités du réseau ;
  • Accueillir, informer, renseigner, orienter les personnes.

Les compétences personnelles suivantes sont attendues :

  • Veiller à la gestion et la tenue administrative de ses dossiers et établir les rapports de synthèse ou les courriers nécessaires ;
  • Capacité à travailler dans le respect de la pluridisciplinarité et en concertation pluridisciplinaire ;
  • Travailler dans le respect de la déontologie du service, et veiller au devoir de réserve et au respect de la confidentialité ;
  • Connaissance de l’institution provinciale et du réseau ;
  • Capacités organisationnelle et gestion de son horaire, de l’agenda centralisé, et des demandes téléphoniques ;
  • Gestion des recettes des consultations ;
  • Mise à jour des fiches statistiques.

Une expérience dans le secteur de la santé mentale est souhaitée.

Les candidatures doivent être adressées par mail à Madame ALEXANDRE Maud, directrice administrative, à l’adresse suivante : maud.alexandre@hainaut.be.

 Dépôt des candidatures (CV et lettre de motivation) jusqu’au 18/08/2023.

Siprès asbl : « nouvelle » venue dans le paysage des ETA provinciales

Siprès asbl : « nouvelle » venue dans le paysage des ETA provinciales

Ne parlons plus des ETA « Le Roseau vert » ou « Criquelions Services » mais bien, de Siprès asbl ! 

Cette entreprise de travail adapté, constituée en asbl à majorité provinciale, regroupe les différents secteurs d’activité de ses prédécesseures :

  • Blanchisserie
  • Aide-ménagère et centrale de repassage
  • Peinture
  • Parcs et Jardins

Active au service des entreprises mais aussi des particuliers, l’ETA compte ainsi deux sites, à Ghlin et Élouges, et occupe entre 100 et 120 personnes.

La fusion a été célébrée ce 23 juin sur le site d’Elouges, en présence de la presse, avec un discours de la Députée provinciale en charge de la politique provinciale des ETA, Mme Devilers, et de M. Jacques, Directeur de Siprès asbl.

Retrouvez quelques images de cette matinée dans la galerie photos ci-dessous.

 

Le confort intime dans les écoles : une vraie question ! Ne tournons pas autour du pot.

Le confort intime dans les écoles : une vraie question ! Ne tournons pas autour du pot.

Bizarre cette question ? Non, pas tant que cela…

Dans de nombreux lieux publics et écoles, les zones des sanitaires ne sont pas toujours respectées. Alors qu’il s’agit d’une des conditions hygiéniques de base, la propreté n’est pas toujours maîtresse en ces lieux. Les locaux – mal considérés par les utilisateurs – peuvent être délaissés et manquent parfois de papier, de savon, … Les portes ne ferment pas correctement, les enrouleurs de papier sont bloqués, le robinet ne fonctionne pas. Alors qu’il s’agit de lieux où la propreté et l’intimité doivent avoir une  place prioritaire!

Deux écoles provinciales d’enseignement spécialisé ont en tout cas décidé de se pencher sur la question et de participer à l’appel à projets bien nommé : Ne tournons pas autour du pot!

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Et ne tergiversons pas, une opération intitulée : « Ne tournons pas autour du pot ! », ça interpelle !

Lancée en Fédération Wallonie-Bruxelles et gérée par la Fondation Roi Baudouin, ce projet vise à améliorer globalement l’état, l’accès et la gestion des sanitaires dans les écoles secondaires.

Deux IMP provinciaux, ceux de La Louvière et de Marchienne-au-Pont, se sont engouffrés en rentrant leur projet.

« Je trouvais intéressant de rentrer ce genre de projet », explique Malika Kadri, Conseillère pédagogique pour l’enseignement spécialisé à la Direction Générale de l’Action Sociale de la Province de Hainaut, « Parce que, à partir du moment où on aménage des toilettes, l’adolescent sera responsabilisé. Il sera à même de garder cet endroit dans l’état où on lui a mis à disposition et ne pourra pas se dire : « c’était dégoûtant à l’entrée, je ne vois pas pourquoi je dois respecter ça. »

Selon les institutions, les aménagements ont été différents. « L’avis des enfants a été sollicité parce que, dès le départ, l’important était de valoriser un aspect « citoyen », d’être respectueux de son environnement. Et pour les écoles, c’était aussi être respectueux vis-à-vis d’eux. Il y en a qui ont personnalisé, selon les desideratas des enfants les parties filles-garçons. On a demandé à nos infographistes de faire des collants différents, en y intégrant des touches d’humour. »

Ainsi à l’IESSP à Marchienne-au-Pont, on s’est rendu compte, à la réception des travaux des sanitaires,qu’ils seraient faiblement équipés.  Après consultation du Conseil des Elèves, une série d’aménagements ont été envisagés comme des porte-manteaux, du matériel pour les essuie-mains, des distributeurs de savon, mais aussi des tableaux d’affichage pour améliorer la communication ou encore les décorer.  Au-delà, un « service communautaire à l’école et pour l’école » a été créé sur base volontaire.  Des élèves, identifiés comme tels, veillent à l’amélioration des conditions d’utilisation des sanitaires.

Tous ces aménagements dans les 2 établissements ont été subventionnés à hauteur de quelque 6.000€ par la Fondation Roi Baudouin.

Dans sa première phase, l’opération ne concernait que les écoles secondaires, mais désormais, 4 écoles fondamentales se sont lancées dans le processus.

 

Violences conjugales : la double peine pour les femmes migrantes

Violences conjugales : la double peine pour les femmes migrantes

Selon les statistiques officielles, les femmes migrantes ne sont pas plus victimes de violences conjugales ou intrafamiliales que les autres femmes. 

Mais elles rencontrent des obstacles spécifiques évoqués à la dernière plateforme des concertations locales organisée par VEGHa, le service provincial « Violences, Egalité, Genres en Hainaut ».

Le rôle de ce service est notamment de coordonner un réseau d’actions dans chaque grande région du Hainaut (Charleroi, Mons, Tournai) ; actions menées de concert par les opérateurs associatifs, judiciaires, policiers, institutionnels,… actifs dans le secteur de la lutte contre les violences conjugales.

Photo d'une foule de seniors en conférence

« Les femmes migrantes, aujourd’hui, viennent dans le cadre d’une procédure de regroupement familial. » Explique Maïlys Laurent, Coordinatrice du service provincial Violence, Egalité, Genres en Hainaut (VEGHa). « Il y a donc des problèmes de langue, de dépendance financière vis-à-vis de leur mari et des problèmes administratifs qui leur font craindre qu’on leur retire leur carte de séjour et/ou d’être expulsées du territoire si elles quittent le foyer familial ou un conjoint violent. »

Depuis 1954, la CIRE, Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Etrangers, travaille sur les droits et les services visant à l’insertion des personnes étrangères vivant en Belgique avec ou sans titre de séjour et donc, de femmes migrantes.  En 1980, une loi prévoit une différence de traitement entre les conjoint.e.s belges et celles/ceux de ressortissants d’autres pays en cas de cessation de la vie commune. 

En 2019, la Cour constitutionnelle a aboli cette distinction. Depuis, l’Office des Etrangers n’exige plus de preuves de revenus suffisants pour les victimes mais ces clauses ne visent que les personnes ayant déjà une carte de séjour. Il est donc nécessaire de les activer le plus vite possible avant toute décision de retrait du séjour et de signaler le plus vite possible la situation après le départ du domicile commun à l’Office des Etrangers.

On le voit, la situation la plus « simple » est celle où la victime est en passe d’obtenir son titre de séjour.  En réalité, de nombreux obstacles empêchent souvent sa protection effective : suspicion de mariages de complaisance, manque de protection pour les personnes en séjour précaire, manque d’information des victimes, mais aussi des acteurs professionnels.

Après la ratification de la Convention d’Istanbul en 2016, la CIRE plaide pour une révision de la loi de 1980, mais surtout, que l’Office des Etrangers prenne en compte les violences de genre et applique leur définition nationale et enfin, la publication des statistiques en lien avec les situations de violence.

« Mais le gros du travail, c’est l’information des femmes migrantes et ça, ça ne se fera pas d’un claquement de doigts » conclut-elle. D’où l’importance d’informer tout le réseau d’acteurs publics et privés, susceptibles d’intervenir en faveur d’une information claire et respectueuse des Droits de toutes les Femmes.

Informations : VEGHA 071 447 211

Ateliers interactifs et visite de l’expo sur les abeilles pour les stagiaires du SAPASH

Ateliers interactifs et visite de l’expo sur les abeilles pour les stagiaires du SAPASH

En cette belle saison où la Nature reprend ses droits, les stagiaires du SAPASH ont visité l’exposition sur les abeilles, très récemment installée au sein de la bibliothèque provinciale de Marcinelle : Hainaut Doc’.

Atelier de lecture animée à Hainaut Doc sur le thème de la Natiure

Ce 4 mai, en  pleines vacances de printemps, c’était l’occasion ou jamais de découvrir la nouvelle exposition qui se tient à la bibliothèque provinciale de Marcinelle : Hainaut Doc (Rue de la Bruyère).

Enfants de 6 à 18 ans, valides et en situation de handicap, partagent une semaine d’activités autour du printemps et du réveil de la Nature, dans la région de Charleroi, à Marcinelle. Ils sont au stage avec l’équipe du SAPASH, un service provincial de sensibilisation et d’animations autour du handicap.

Et quelle belle occasion que d’en apprendre plus sur le miel, la vie dans la ruche, la communication des abeilles, leurs ennemis,….

Rendez-vous aussi sur le site internet de la chaine de télévision Télésambre qui était là pour rencontrer les petites stagiaires.