JEUDI 23/01/2025 – CONFERENCE : Croyances populaires et paranormal
Pasquale Nardone, Physicien et Enseignant à l’ULB
Jeudi 23 janvier 2025 de 14h00 à 16h00
Auditorium du CEME, rue des Français 147 à 6020 Dampremy (parking gratuit)
Retour en images sur la brocante de l’IMP de Marcinelle
Retour en images sur la 20ème édition de la brocante de l’Ecole secondaire de l’IMP René Thône de Marcinelle.
Les 22 et 23 novembre derniers, pendant 2 jours, des chineurs se sont rendus au Hall Omnisport du site Provincial de Marcinelle pour faire des bonnes affaires. La brocante affichait complet avec 150 exposants. Les bénéfices de la brocante serviront à financer une partie du voyage au ski comme l’explique Mr. Mavrik, professeur d’éducation physique à l’école secondaire de l’IMP René Thône de Marcinelle.
Pour plus d’informations sur l’école secondaire cliquez ici
Pour revoir le programme de ces 2 journées cliquez ici
Plate-forme des Conseils consultatifs communaux des Aînés : l’e-santé au cœur du débat
Plate-forme des Conseils consultatifs communaux des Aînés : l’e-santé au cœur du débat
L’e-santé, l’accès à ses données de santé via Internet, et l’implication de l’intelligence artificielle en médecine inquiètent les seniors qui se sentent souvent démunis face à elles. La dernière plate-forme des Conseils consultatifs communaux des Aînés (CCCA) 2024, organisée par Hainaut Seniors et l’Observatoire de la Santé du Hainaut, s’est penché sur la problématique.
Le Professeur Giovanni Briganti, entre autres Titulaire de la Chaire IA et Médecine digitale de l’UMons, a tenu à dédramatiser ces craintes. « La Wallonie est à la pointe en ces matières, mais l’intelligence artificielle ne se substituera jamais à un médecin. Elle est un outil qui va permettre d’aider le monde médical, et l’on est très attentif à ce qu’on ne puisse l’utiliser à d’autres fins ».
Mme Lara Kotlar, porte-parole de l’AVIQ, s’est aussi voulue rassurante. « De nouveaux outils se mettent en place, mais chaque Wallon.ne a toujours la possibilité de protéger ses données de santé et de décider qui y a accès ou pas ». Ces interventions sont résumées dans la vidéo suivante.
Enfin, comme l’OSH et Hainaut Seniors mènent des formations à l’e-santé depuis plusieurs mois avec le soutien de la Fondation Roi Baudouin, les organisateurs ont expliqué concrètement comment gérer toutes ces données médicales.
Mons. Reportage sur la matinée « Vivre avec la maladie de Parkinson »
Le 23 novembre 2024 avait lieu la première matinée de sensibilisation, d’ateliers de prévention et d’accompagnement de la maladie de Parkinson.
Co-organisée par le Service Provincial de Santé Mentale d’Ath, l’Antenne d’Ath de l’Association Parkinson et la Haute Ecole Condorcet afin d’informer les (futurs) professionnels de santé ou les aidants-proches et de sensibiliser aux réflexes adéquats à avoir avec les patients, cette matinée de rencontre et d’ateliers pratiques avait lieu à Mons, sur le site de l’HÔPITAL HELORA – SITE KENNEDY.
Succès pour cette première édition qui a permis aux participants de bénéficier des conseils des (futures) professionnels présents.
Découvrez le reportage réalisé par le Service Communication qui vous en dit plus sur cet événement.
Hornu. La transmission intergénérationnelle en contexte de violences conjugales
Le 13 décembre 2024, le service provincial Violences Egalité Genres en Hainaut (VEGHA) propose une journée de réflexion et de travail sur le thème de la transmission intergénérationnelle en contexte de violences conjugales. L’événement est accessible gratuitement et sur inscription aux professionnel.le.s de la prise en charge des victimes et auteur.e.s de violences entre (ex)partenaires intimes et se tiendra dans le superbe cadre du Centre d’Innovation et du Design à Hornu.
À quoi s’attendre pour cette édition 2024 ?
L’histoire des générations ayant précédé toute existence est une réalité avec laquelle chacun.e doit composer. Cette histoire, qu’elle soit consciente ou non, peut s’enraciner et enrichir ou, au contraire, affecter le devenir de chaque individu.
Véritable intersection entre le vécu des parents et celui des enfants, la transmission intergénérationnelle est un phénomène complexe. Exposé à des violences conjugales dans l’enfance, comment le traumatisme vécu par un parent peut-il être révélé à son enfant ?
Comment sera-t-il exprimé ? En gardera-t-il le secret ?
Que la violence soit vécue en période périnatale ou qu’un enfant y soit exposé sur une période plus ou moins longue, que fera l’enfant de ce qui lui aura été transmis ?
Quels seront les impacts émotionnels et comportementaux de l’exposition à la violence ? Comment pourrait-il transformer ces acquis ?
Programme
Modération : Eric Laurent
8h30 – Accueil – Petit déjeuner
9h00 – Mot de bienvenue – Province de Hainaut
9h15 – La famille comme premier ancrage – Entre mémoire et transmission
Reine Vander Linden – Psychologue clinicienne et formatrice dans le secteur de l’enfance et en périnatalité.
Travaille depuis plus de 40 ans avec des familles et leur réseau de professionnels.
9h55 – La Transmission intergénérationnelle en contexte de violences conjugales
Equipe de l’Aide et Prévention Enfants Parents (APEP) de La Louvière
Les équipes SOS Enfants ont pour mission de prévenir et traiter les situations où des enfants sont victimes de maltraitance physique, psychologique, sexuelle, institutionnelle ou de négligence.
Elles assurent la prise en charge pluridisciplinaire de ces situations et sont composées de médecins, de psychologues, d’assistants sociaux et de juristes.
Elles sont compétentes pour appréhender ces situations problématiques et accompagner les familles.
10h35 – PAUSE
10h50 – La transmission au cœur des liens préverbaux
Aide et Prévention Enfants Parents (APEP) de La Louvière (Cf supra)
11h30 – L’enfant exposé aux violences conjugales : Stratégies de survie et rôles endossés
Veronica SALDI – Coordinatrice de l’équipe éducative au sein du Refuge Solidarité Femmes de La Louvière et formatrice au sein de l’asbl Pôles de Ressources Spécialisés en violences conjugales.
12h10 – LUNCH
13h00 – Le devenir d’une enfance blessée – Entre résonance et résilience
Annick FANIEL est sociologue et Administratrice déléguée du CERE (Centre d’Expertise et de Ressources pour l’Enfance). Elle est spécialisée dans les questions de la l’enfance (0-18 ans).
Elle travaille et apporte son expertise sur les questions d’éducation et de parentalité, et aborde ou approfondit des thématiques telles que le genre, le développement psychosexuel de l’enfant, l’EVRAS, les maltraitances infantiles, les violences sexuelles et l’inceste.
Elle produit des analyses, forme les professionnel.les de l’enfance et anime des ateliers de discussions avec les parents ou les professionnel.les.
Christine ACHEROY est sociologue et chargée de mission au CERE.
Elle réalise des recherches sur des thématiques en lien avec l’enfance et est l’auteure de diverses analyses et études.
Elle s’est notamment spécialisée dans les maltraitances infantiles, le lien d’attachement et les droits de l’enfant. Elle anime également des formations et participe à l’élaboration et la mise en œuvre des projets du CERE.
13h40 – Ecout’Émoi – Un espace de réflexion et d’expression destiné aux enfants et à leurs familles ayant vécu dans un climat de violences conjugales.
Claire BALAND – Criminologue, thérapeute et médiatrice familiale, coordinatrice pédagogique à l’ AJMO (Accompagnement de Jeunes en Milieu Ouvert) et co-fondatrice du projet Écout’Émoi.
Anne GASIA – Educatrice spécialisée au 26 (Maison d’Accueil et d’Hébergement et d’accompagnement pour Femmes en difficultés sociales, seules ou accompagnées de et leurs enfant(s)) et Co-fondatrice du projet Écout’Émoi.
Marie KEGELS – Psychologue, neuropsychologue, formatrice à la Haute École Louvain en Hainaut (HELHA).
Jessica PALMA – Educatrice spécialisée et référente parentalité à l’asbl Les Frangines (Maison d’accueil, d’hébergement et d’accompagnement en logement des femmes accompagnées ou non d’enfant(s)).
Le projet Écout’Émoi, crée par l’AJMO, le 26 et ORS Espace Libre est actuellement mis en œuvre par l’AJMO, le 26, les Frangines et Marie KEGELS.
Inscription
Inscription gratuite mais obligatoire pour le 6 décembre au plus tard à l’adresse suivante : info.vegha@hainaut.be
Une question ?
Contactez notre service au 071 447 219 ou par mail à info.vegha@hainaut.be
Le secteur provincial de l’Action sociale invité pour parler d’EVRAS en Hainaut.
L’EVRAS (Education à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle) est un grand thème lié à de nombreux projets et actions menés dans les services provinciaux d’accueil, d’hébergement et d’accompagnement pour les personnes en situation de handicap.
Lors de la 1ere édition de la rencontre interinstitutionnelle autour de l’EVRAS des personnes en situation de handicap, la Province de Hainaut (via notre Direction Générale de l’Action Sociale) était partie prenante de l’événement, invitée à faire un retour des expériences menées dans ses services adaptés. Focus sur ce sujet de fond, qui concerne de nombreux collègues actifs dans les Instituts Médico-Pédagogiques.
C’est donc en octobre 2024, à La Louvière, que les centres locaux de promotion de la santé du Hainaut, l’AVIQ ainsi que le Centre de Ressources Handicap et Sexualité ont initié cette journée d’études et d’échanges de bonnes pratiques. Lié avant tout au « vivre ensemble » des êtres humains, ce thème impacte bien évidemment fortement la vie des bénéficiaires en institution, de leurs familles proches, mais aussi des professionnel.le.s de terrain.
Comment peut-on implémenter l’EVRAS de manière adaptée aux personnes en situation de handicap ?
« L’EVRAS est l’un des objectifs prioritaires dans tous les contrats d’objectifs des institutions provinciales adaptées aux personnes en situation de handicap et les exemples de bonnes pratiques sont nombreux dans ces services de la Province de Hainaut », explique Helena Puissant, collaboratrice pédagogique au Département Handicap de la DGAS et référente EVRAS.
« C’est en partie ce qui fait notre force. Nous sommes nombreux ; nous avançons partout à des rythmes adaptés aux bénéficiaires et à leurs besoins. On ne travaille pas cette thématique de la même manière avec des jeunes présentant des troubles de l’attachement qu’avec des adultes présentant une déficience intellectuelle ou motrice. Nos publics sont trop différents, les déficiences aussi. Il faut donc constamment ajuster les pratiques et tendre vers les meilleures méthodes possibles ».
Afin de présenter quelques exemples très concrets illustrant le travail de terrain conséquent, Helena est donc intervenue aux côtés des représentants de l’AVIQ et du centre de ressources « Handicap et Sexualité » :
« L’AVIQ a d’abord présenté les balises théoriques. Ensuite, le centre de ressources a présenté le schéma type de plan d’actions qui s’en inspire. Ce schéma est une guide-line sur laquelle nous nous sommes basés dans les services et que nous avons personnalisé, en fonction des réalités où il est appliqué » détaille Helena. « C’est pourquoi, l’AVIQ m’a demandé de présenter les cas concrets vécus à la Province de Hainaut. L’idée est d’avancer ensemble, de mener une réflexion en bonne intelligence collective. Il y a des freins mais aussi des ponts à créer. Face aux difficultés, comment a-t-on pu rebondir ? Tout ce qui est fait dans nos services peut servir d’inspiration à d’autres opérateurs qui ont besoin de se lancer en EVRAS ».
Quelques exemples dans nos institutions :
« Les services d’accueil de jour pour adultes organisent un événement festif qui va permettre la rencontre entre les bénéficiaires. Ils sont partis du constat que pour eux, c’était compliqué de rencontrer des nouvelles personnes. Car une fois la journée au SAJA terminée, ils rentrent souvent chez leurs parents. Pour eux, les opportunités de rencontrer de nouvelles personnes sont moindres. Cet événement va proposer une alternative ».
« Quand on évoque l’élaboration et la conception d’une pièce d’intimité dans un service » poursuit Helena « Il y a tout un travail en amont à faire en institution, une sensibilisation des bénéficiaires, une information au personnel, etc. Tout ça ne serait pas possible sans le travail en réseau et le travail des référents EVRAS de chaque service, SAJA, SRJ, SRA, SAJAS,… La problématique des réseaux sociaux ou des nudes, la sensibilisation des familles, … C’est un réel enjeu de société « !
La journée s’est d’ailleurs poursuivie en ateliers en groupe l’après-midi où il était question d’identifier les besoins et ressources des participants : membres du personnel de plannings familiaux ou d’autres services pour personnes en situation de handicap extraprovinciaux,…
Mutualiser les solutions, les ressources, faire évoluer la société sont les enjeux capitaux de ce type de démarches.
Et le secteur d’Action sociale de la Province de Hainaut entend bien poursuivre et renforcer tout ce travail déjà mené.
Toutes les informations : Direction Générale de l’Action Sociale – 071 447 211.