Une rentrée pleine de couleurs à l’école fondamentale de l’IMP de Marcinelle

8 Sep 2025 | IMP Marcinelle

Découvrez dans cet article les nouveautés de cette rentrée 2025/2026 et visionnez-lez en vidéo.

En ce mois de rentrée, faisons mieux connaissance avec l’un des 12 établissements provinciaux d’enseignement spécialisé: l’école fondamentale de l’IMP René Thône de Marcinelle. Rencontre avec Julie Spiniello, au poste de direction depuis 2021. Elle nous explique en quoi cette nouvelle année améliorera encore la qualité de vie des élèves mais aussi, des enseignants.

Contribuer à l’autonomie des enfants grâce au concret, à l’expérimentation, aux supports visuels, au jeu, aux sens, au renforcement positif, à l’encadrement pluridisciplinaire… Tout est mis en place à Marcinelle pour que les enfants évoluent dans le respect de leur espace de vie mais aussi d’eux-mêmes et bien sûr, des autres.

« Les 140 élèves de l’école présentent des besoins spécifiques en raison d’une déficience légère, modérée et sévère » explique Julie. « Ils ont besoin d’une grande proximité avec les enseignants pour installer une relation de confiance. Il est primordial qu’ils se sentent à l’aise ».

Avec 12 classes en primaire – dont 2 classes TEAACH adaptées aux élèves avec un autisme – et 4 en maternelle – une de plus que l’an dernier – la trentaine d’enseignants travaillent main dans la main avec un service paramédical de 14 professionnels : kinés, logopèdes, psychologues, infirmiers et puéricultrices complètent le travail des enseignants en classe, notamment grâce au co-enseignement (voir plus loin). Une triangulation s’installe aussi avec les parents, afin de viser l’épanouissement global des enfants dans les apprentissages aussi à la maison.

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« Dans le cadre de notre plan de pilotage, nous avons mis en avant le respect du cœur (les émotions et le verbal) et du corps d’autrui et du sien. Que ce soit au niveau de l’hygiène (rénovation complète des sanitaires), du « bien manger » dans le respect de la Nature (participation au Good Planet Challenge ; fontaine à eau en accès libre ; création d’un espace potager pour chaque classe ; collations bio, gratuites et saines deux fois par semaine ; repas chauds gratuits le midi ;…), nous travaillons beaucoup cet axe avec les enfants ». 4h d’éducation physique par semaine, des cours de yoga, technique des bols tibétains, méthode Félicitée, hippothérapie, des débuts de journée en musique… On bouge en effet beaucoup à Marcinelle !

Un grand projet de l’équipe est ainsi de faire diminuer la violence pendant la récréation : « Pour cette rentrée, les enseignants ont proposé de mettre en place un marquage au sol dans la cour, avec des jeux imprimés durablement. Cela va de la marelle à un jeu de cible ou au labyrinthe en passant par un parcours sportif. Les enfants ont été ravis quand ils ont découvert tout ça le 25 août ! » s’enthousiasme Julie. Cette installation a été réalisée grâce à une donation du Rotary Club Fleurus, complétée par la vente de sacs Lotus dans les classes et l’organisation d’animations (soirée blind test,…). « Chaque jour, une tournante est aussi organisée pendant la récré, entre les jeux de ballons ou en bois, les dessins à la craie, la musique ou les séances de danse ». Et le constat est là : les comportements violents ont déjà baissé de manière flagrante. Et la communication entre les enfants s’en trouve plus sereine.

La communication justement qui est d’une grande importance, où tous les outils qui la favorise pour booster les apprentissages sont privilégiés. Ecole numérique, l’établissement est muni de tableaux interactifs, de robots d’apprentissage et de nombreuses tablettes : « En classe – mais aussi à la maison – ­les enfants qui n’ont pas ou difficilement accès au langage utilisent TDSnap : un logiciel de communication alternative qui leur permet de sélectionner des pictos, verbalisés ensuite par le programme. Développé en partenariat avec la logopède, ce système permet aux enfants de s’exprimer et donc d’interagir dans les apprentissages ». Ce partenariat entre les enseignants et les membres du personnel paramédical s’étend d’ailleurs dans le co-enseignement. VOIR QR CODE

En classes de maternelle, les institutrices se lancent cette année, en encadrant les élèves à deux et en proposant des ateliers selon leur expertise respective « Cela renforce vraiment la qualité de l’enseignement » témoigne Tiffany, enseignante à l’école depuis 3 ans. Dans les classes de primaire, les enseignants travaillent main dans la main avec un membre du personnel paramédical durant toute l’année.

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« Le co-enseignement est l’une des méthodes pédagogiques préconisées par le gouvernement » explique Julie « Le collègue paramédical vient 2 heures par semaine dans une classe parfois, 4h, en fonction du projet. Un kiné par exemple va proposer par exemple des exercices spécifiques de graphisme qui seront étendus à toute la classe au lieu d’être réservé à un seul élève en travail individuel. Les possibilités sont immenses en fonction des métiers ».

Ce co-enseignement et ce sens du collectif contribue sans aucun doute à l’éveil des élèves, complété par les activités culturelles en lien avec le PECA. « Mme Leïla organise plusieurs sorties par an : spectacles à l’Eden à Charleroi ou à la Guimbarde, visites de musées,… » Les enfants ont aussi la chance de vivre l’école du dehors : une fois par semaine, ils apprennent au Bois du Cazier, une classe de petits et de grands. Mandala géant, découverte de la géométrie, découverte scientifique, en fonction de l’objectif de la classe … dans la nature. Le muséobus viendra aussi à l’école durant l’année. Que de créativité dans cette école où la passion d’enseigner se présente à tous les coins de couloirs ! Informations : https://actionsociale.hainaut.be/impmarcinelle